Ils laissent les vraies idoles et s’attaquent aux dirigeants
Écrit par : Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti – réfutation des partisans de ceux qui légalise le vote et la participation aux éléctions dans les pays de mécréance
On a vu depuis les dernières semaines que les gens contredisent la Sounnah du messager (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) et font des manifestations, de la destruction et du désordre dans certains pays musulmans. Puis on a entendu Al-Qardawi défendre le faux comme à son habitude et encourager les gens à faire des manifestations. Il est même allé jusqu’à appeler les dirigeants musulmans par les noms des idoles qu’adoraient les arabes avant l’Islam pour les comparer à Al-laat, wal-‘Ouzza wa Manaat!
Pendant ce temps il reste au Qatar et laisse son peuple en Égypte adorer les vraies idoles, c’est à dire les tombeaux de “saint Badawi”, de “sainte Zaynab”, de “saint Hussein” (il n’est pas enterré là-bas, mais ils lui ont construit un tombeau qui est adoré en dehors d’Allah!). Chaque année, des millions de gens vont faire des pèlerinages vers ces tombeaux pour les adorés en dehors d’Allah ! N’est-ce pas que le Tawhid est la base et la priorité dans notre religion? Ne savent-ils pas que sans le Tawhid il n’y a pas d’Islam? Ne savent-ils pas que les messagers d’Allah ont débutés leur Da’wah par le rejet du Shirk et l’appel au Tawhid ? Comment peuvent-ils faire tous ces problèmes par rapport à la pauvreté, le chômage, la politique, et faire des grandes manifestations contre les dirigeants, alors qu’ils ne disent pas un seul mot au sujet du Shirk qui se produit sous leurs yeux tous les jours??? Ils demandent plein de droits, mais qu’ont-ils fait du droit d’Allah !!! Allahoul-Mousta’aan !
Le Sheikh Ahmad Ibn Yahya An-Najmi, ancien Moufti du sud de l’Arabie Saoudite, donne des exemples de cela dans son livre, Al-Mawrid Al-‘Adhbou Az-Zoulaal, en parlant de Hassan Al-Banna, le fondateur de la secte Al-Ikhwaan Al-Mouslimoun et de son indifférence face à la ‘Aqidah du Tawhid. Il dit à la page 154 : (Les mausolées et les tombeaux qui tiennent encore aujourd’hui sur les terres d’Égypte et qui sont fréquentées par les égyptiens de toutes les régions de l’Égypte. Ils font le Tawaaf autour de ces tombeaux et leurs offrent des voeux et appellent les noms de leurs habitants, en cherchant leur secours lors des afflictions et en mettant l’espoir en eux dans leurs aspirations. Ces mausolées et ces tombeaux représentent les idoles (Tawaaghites) qui existaient dans la Jaahiliyyah, comme Al-Laat, Al-‘Ouzzaa, Dhil-Kaffain, Dhil-Khoulsah, Manaat et les autres. Celles contre lesquelles le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) a mené une guerre violente, depuis le moment où il fut envoyé, sans jamais calmer son feu, ni jamais affaiblir ses flammes. Et lorsqu’il eut la victoire contre les Moushrikines, il envoya certains de ces compagnons pour détruire ces idoles, les anéantir et les brûler. L’obligation pour tout Daa’iyah qui prétend qu’il appelle à Allah et qui vit dans un environnement et dans un milieu comme l’environnement de l’Égypte, ainsi que d’autres pays du monde, qui étaient et qui sont toujours éprouvés par cette maladie meurtrière, qui est la maladie de faire le Shirk avec Allah.
Je dis (Sheikh An-Najmi) : L’obligation pour tout Daa’iyah dans ce genre de milieu est de débuter par la clarification du Tawhid et de ce qui s’y oppose parmi les différentes sortes de Shirk. Mais celui qui se tait au sujet du Shirk et qui s’imagine être en train d’inviter les gens à Allah, alors qu’il n’a même pas honte que le Shirk soit commis dans son visage. Que des gens soient en train d’appeler les noms des créatures qu’ils invoquent, que ce soit des êtres vivants ou morts, leur demandant ce que Seul Allah a le pouvoir de faire, ne lui cause aucun embarras. Il ne combat pas ces tombeaux, ni ceux qui les fréquentent. Pas même une dénonciation verbale. Pire encore! Il y va lui-même en personne, donnant ainsi l’impression au commun des gens et à la masse que ces tombeaux représentent l’Islam, et que ce que les gens font auprès de ces tombes est approuvé par l’Islam. Comme nous avons mentionné précédemment que Hassan Al-Banna a assisté à la fête de la Hijrah au tombeau de « sainte Zainab », et il n’a pas dit un seul mot au sujet du Shirk qui est pratiqué à ce tombeau.
Hassan Al-Banna dit dans son livre Al-Moudhakkiraat, à la page 33 : « Les jours de vendredi que nous passions à la ville de Damanhour, il nous arrivait de suggérer un pèlerinage pour rendre visite aux saints rapprochés de Damanhour. Donc parfois nous partions pour visiter la tombe de « Saint Dassouqi ». Nous marchions à pied, et nous partions directement après la prière de l’aube… ».) Fin de la citation.
On peut donc comprendre clairement dans ces paroles, que le fait d’approuver le Shirk est une forme de Koufr en soit. Même si quelqu’un ne fais pas lui-même le Shirk, s’il approuve ou permet le Shirk, alors cet individu est lui-même un Moushrik. C’est ce que le Sheikh Ahmad An-Najmi dit de manière plus précise à la page 23 de son livre, At-Ta’liqaat al-bahiyyah ‘ala ar-rasaa-il al-‘aqadiyyah, il dit : (Celui qui commet le Shirk a opposé Allah et son messager r. Et celui qui approuve du Shirk ou qui le permet a lui aussi opposé Allah et son messager (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam). Et nous devons nous souvenir ici, qu’un certain fondateur d’une méthodologie de Da’wah a lui-même commit le Shirk. Il l’a approuvé et l’a permis pour les autres. Par exemple : (Hassan Al-Banna) avait l’habitude de réciter les paroles d’une chanson lors de la célébration de la naissance du prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) (la Bid’ah du Mawlid). Durant les premières nuits du mois Islamique de Rabi’ Al-Awwal, il disait :
Ce bien-aimé [1] s’est présenté avec les bien-aimées.
Pardonnant à tous ce qui s’est passé et produit.
Ces paroles furent rapporté par son frère, ‘Abdur-Rahman Al-Banna, dans son livre, Ahdaath sana’at at-taarikh. Il n’est donc pas permis de le prendre comme Imam, car il croit que le messager d’Allah assiste à leur fête et qu’il pardonne leurs péchés. La même chose est vraie des gens qui suivent son Manhaj, parmi ceux qui ont commis le Shirk ou qui ont approuvé que d’autres qu’eux le commettent. Malgré qu’il a lui-même assisté (à une de ces fêtes) dans un des repaires parmi les repaires du Shirk, c’est-à-dire la tombe de « Sainte Zainab », et qu’il n’a pas dit un mot, ni une lettre au sujet de l’interdiction de faire le Shirk avec Allah. Et ‘Omar At-Tilmisaani (un des premiers guides (Mourshides) de la secte des Ikhwaans après Al-Banna) a dit : « Il n’y a pas de Shirk, ni d’idolâtrie dans le fait d’invoquer les hommes pieux. En fait c’est une question de sensation et de goût (Tadhawwouq). » Ainsi que d’autres paroles qui sont mentionnées par ces gens.
La même chose chez le fondateur de la secte de Jamaa’at Tabligh : Il suivait une religion basée sur 4 sectes Soufis. Et il passait du temps à méditer près des tombes, en espérant capter des émanations qui descendent sur les habitants de ces tombes!) Fin de la citation
[1] Le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam).
Réponse à ceux qui appellent à participer aux élections.
Par : Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti
Jeudi le 10 Février 2011, Montréal, Québec, Canada.
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